- BOURGAIN Eric a écrit:
- Salut Claude,
Cela fait plaisir de te revoir ici après toutes ces années ...
Quelles superbes moments que cette seconde particulièrement.
Tout n'est pas racontable ....
Salut Eric,
Tout n'est pas racontable en effet
et puis comme disais Allan Gurganus :
"Prenez garde de ne pas perdre vos quarante dernières années à être le conservateur de vos cinquante premières. Faire du sur place, c'est revenir en arrière."Ravi de voir que tu nous as rejoint.
Cela fait quand même pas mal d'année en arrière non ? L'époque où un prof d'art plastiques (on doit dire comme ça maintenant) et dont j'ai oublié le nom, avait entamé la peinture d'un arbre noir sur le mur blanc du fond du foyer. Tu te souviens ?
Je me souviens aussi que Marie-France avait essayé de m'apprendre un poème en italien ! Ca devait commencer, si ma mémoire ne me fais pas défaut, par :
un piccolo presepio per te
un angelo splendido, Maria sorridente ou quelque chose comme ça, mais bon c'est tout ce dont je me souviens.
- Citation :
- Les délices du malade Imaginaire autour de mademoiselle COPIN par exemple ...
A bientôt peut-être. Eric.
Ah ça oui, je m'en souviens, d'ailleurs, la première chose que j'ai faite en revenant au collège c'est de créer une troupe de théâtre et pour notre vingtième anniversaire, bien évidemment, nous avons joué le Malade Imaginaire - gros succès puisque nous avons joué deux fois à guichet fermé à St-Amand puis avons été demandés deux fois au théâtre de Douai (superbe théâtre à l'italienne classé monument historique) dont une fois pour l'ouverture culturelle des fêtes de Gayant puis nous nous sommes déplacés pour aller le jouer au Luxembourg avec bus et remorques pour les décors et les costumes (comme de vrais saltimbanques !) En tout cas, un souvenir inoubliable !
Melle Copin est décédée il y a quelque années maintenant et à regarder en arrière, je trouve que nous avons été très injustes avec elle. Elle en savait beaucoup et avait une sensibilité bien trop grande pour des élèves qui étaient un peu trop "bruts de décoffrage" pour comprendre toutes les subtilités qu'elle tentait tant bien que mal de nous inculquer !
Alors, si quelque part se trouve un nuage avec tous les amoureux de notre belle langue elle doit y être, bien pomponnée, bien habillée sans oublier ses chaussures à hauts talons et je lui envoie ce petit message : "Pardon Miss COPIN, c'est vous qui aviez raison !"
Bises à Marie-France et à toutes ta famille
Claude
Au fait, j'aime beaucoup ton avatar, ce manteau et ce chapeau noirs avec une écharpe rouge, ça a un petit côté Aristide BRUANT peint par Toulouse-Lautrec que ne me laisse pas insensible.